<p><strong>Libert? chez les Anciens</strong> - Pour Constant, la libert? au sens des Anciens ≪ se composait de la participation active et constante au pouvoir collectif ≫ et consistait ? ≪ exercer collectivement, mais directement, plusieurs parties de la souverainet? toute enti?re ≫ et, sauf ? Ath?nes, ils consid?raient que cette vision de la libert? ?tait compatible avec ≪ l’assujettissement complet de l’individu ? l’autorit? de l’ensemble ≫. Ainsi, ? cette ?poque et en dehors du cas particulier d’Ath?nes, le pouvoir avait droit sur tout et donc sur les m?urs de la soci?t?. L’auteur prend l’exemple de Terpandre qui, du temps de Sparte, a ?t? condamn? par les ?phores pour avoir ajout? une corde ? sa lyre sans les pr?venir; ou encore du principe de l’ostracisme ? Ath?nes montrant que l’?tat r?glemente tout. La libert? est donc contradictoire dans la Gr?ce antique, car la souverainet? dans les affaires publiques coexiste avec l’esclavagisme dans la sph?re priv?e. ≪ Comme citoyen, il d?cide de la paix et de la guerre ; comme particulier, il est circonscrit, observ?, r?prim? dans tous ses mouvements. ≫ Benjamin Constant explique ainsi que les anciens n’avaient pas de notion de droits individuels, sauf ? Ath?nes qui par ailleurs, nous dit Constant, ≪ est [de tous les ?tats anciens] celui qui a ressembl? le plus aux modernes ≫ et qu’elle accordait ≪ ? ses citoyens infiniment plus de libert? individuelle que Rome et que Sparte ≫. Ce type de libert? s’explique par la petite taille des r?publiques de l’?poque. La rivalit? entre les cit?s fait que les ?tats ach?tent leur s?ret? au prix de la guerre.</p> <p><strong>Libert? chez les Modernes</strong></p> <p>La libert? dans les soci?t?s modernes est incompatible avec celle des Anciens. Il s’agit de la possibilit? de faire ce que bon nous semble, il s’agit d’une protection de la sph?re priv?e. ≪ Le but des modernes est la s?curit? dans les jouissances priv?es ; et ils nomment libert? les garanties accord?es par les institutions ? ces jouissances. ≫ La taille et le commerce l’expliquent. Le partage du pouvoir diminue avec l’accroissement de la taille des ?tats. La guerre a laiss? place au commerce. Ils ne sont que deux moyens pour atteindre un m?me objectif, ? savoir de poss?der ce que l’on d?sire. Le commerce est ≪ une tentative pour obtenir de gr? ? gr? ce qu’on n’esp?re plus conqu?rir par la violence. ≫ La guerre tout comme le commerce permet d’atteindre un objectif et l’?volution de la soci?t? a fait ?voluer le moyen sans toucher ? la fin. ≪ Le commerce inspire aux hommes un vif amour de l’ind?pendance individuelle. ≫ Ainsi Ath?nes, qui ?tait la r?publique la plus commer?ante, ?tait aussi celle qui accordait le plus de libert? individuelle. Il faut n?anmoins mod?rer cette id?e avec pour preuve la pratique de l’ostracisme, symbole du pouvoir de l’?tat sur l’individu.</p> <p>Les erreurs de la R?volution fran?aise seraient le r?sultat de l’application ? la libert? moderne de principes politiques valables chez les Anciens. Benjamin Constant critique ainsi l’abb? Mably qui, selon lui, regrette que la loi n’atteigne que les actions et non pas la pens?e. Il explique l’admiration de l’auteur pour Sparte. Il critique de m?me l’attitude de Jean-Jacques Rousseau.</p>画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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